Jour 14 : jeudi 31/01
Déjà à propos du bruit d'eau... je confirme que c'est mon voisin du dessus qui fait des trucs louches dans sa douche... Il y a eu du bruit jusqu'à 11h30 puis plus rien.......................... Aaaaaaaaaah le silence :3 ! Mais j'ai quand même mis pas mal de temps à m'endormir hier soir.
Aujourd'hui cours de Corrosion à 8h. Toujours le même prof avec ça voix apaisante alors le matin pas facile de se réveiller xD mais intéressant comme cours. Toujours de la cinétique mais intéressant. 9h45 il faut à tout prix que je me dépêche de prendre le bus pour Mölndal car, oui j'avais cours à 9h aussi de Céramique... J'y peux rien ça se chevauche aussi mais pas beaucoup de fois dans les 2 mois à venir donc ça va. De plus Céramique est plus simple à rattraper que Corrosion. J'arrive à 10h30 à Swerea IVF, on entre dans la salle discrètement et on suit le cours. C'est la prof d'hier qu'on a eu au TP de tape-casting (oui excusez-moi pour ceux qui ont lu l'article d'hier j'avais dit slipcasting mais je m'étais trompé... j'ai corrigé mon erreur) donc finalement je n'ai pas manquer trop de nouvelles choses \o/. La pause midi arrive rapidement et il est temps de manger. Toujours tous ensemble =) après le repas Jonathan (un étudiant suédois) a réussi à trouver sur Internet le livre de céramique en PDF que les profs nous conseille (je rappelle que le prix à l'achat du livre est de 1000kr environ soit plus de 100€ c'est un vrai pavé le livre...) et il nous l'envoie par mail \o/ .
Cette après-midi nouveau TP : slipcasting. La méthode consiste à verser une solution (ou plutôt une suspension c'est-à-dire un mélange de plusieurs composés de très petites tailles) d'argile dans un moule en plâtre, moule qui va absorber l'eau de la suspension et l'argile va commencer à s'agglomérer sur les parois du moule. On commence par couler nos propres tasses dans les moules \o/ enfin un TP où on manipule ! Sachant que le slipcasting est un procédé très long, on étudie divers manières de préparer la suspension d'argile (ajout de liants, etc...) et on étudie l'influence de ces ajouts sur les propriétés des céramiques (porosité, flexibilité, etc...). On fabrique aussi des pastilles et des barreaux en céramique par compression de la poudre (pour ceux de l'A7 si vous vous souvenez comment on fait les pastilles pour les analyses IR au labo et bien c'est la même manière).Plus d'une heure est passée, il est temps de vider nos moules de la suspension qui ne s'est pas aggloméré et on laisse sécher. Pendant ce temps le prof nous montre une méthode de densification des céramiques : la CIP (Cold Isotropic Pressure). On place nos barreaux de céramique dans des conteneurs et le tout est placé la un bain d'eau dans une machine. Le principe est simple : on place les barreaux dans une cuve remplie d'eau. Tout autour de la cuve il y a des pistons et une pompe qui permettent d'augmenter la pression au sein de l'eau. Ainsi l'eau va pouvoir répartir la pression de manière homogène tout autour des barreaux (de manière isotrope). Déjà quand le prof ouvre la machine il faut tirer un cylindre de sécurité de plus de 5cm de diamètre afin de pouvoir ouvrir le couvercle de la cuve. Pourquoi une telle sécurité ? La pression qu'exerce la machine sur l'eau est de l'ordre de 300MPa (méga-Pascal), sachant que la pression atmosphérique est de l'ordre de 1000 hPa (le fameux hecto-Pascal de Mme Météo) soit 0,1MPa. On voit de la machine exerce donc une pression 3000 fois supérieure à la pression atmosphérique, soit 3000 bar... Pour comparer, même au fond de la faille sous-marine la plus profonde du monde (qui se situe non loin du Japon) la pression n'est pas aussi élevée. Donc on comprend la sécurité : si par malheur ça explose... Vous voyez Tchernobyl ? L'explosion été due à une surpression dans les réacteur donc ça fait des dégâts (certes on peut pas comparer avec l'incident de Tchernobyl).
A 16h il est temps de démouler nos tasses \o/ et là l'atelier poterie commence ! Il est temps de supprimer le surplus d'argile inutile et rendre la tasse "utilisable" (supprimer les angles droits sur les bords etc...) C'est pas mal du tout quand même ! On signe nos tasses pour les reconnaitre plus tard et on les confie au prof pour la suite. Ils vont d'abord sécher à basse température nos tasses pour finir de les sécher (il faut savoir que basse température pour les céramiques c'est de l'ordre de 700 à 900°C), ensuite les enduire de glaze (enduit, vernis en anglais) afin de les rendre plus solide et utilisable et enfin les cuire pour de bon. Normalement dans 2 semaines on devrait avoir nos tasses !
Demain on innove encore : premier TP de Corrosion. Comment est-ce que cela va être ? On verra bien !
Cette après-midi nouveau TP : slipcasting. La méthode consiste à verser une solution (ou plutôt une suspension c'est-à-dire un mélange de plusieurs composés de très petites tailles) d'argile dans un moule en plâtre, moule qui va absorber l'eau de la suspension et l'argile va commencer à s'agglomérer sur les parois du moule. On commence par couler nos propres tasses dans les moules \o/ enfin un TP où on manipule ! Sachant que le slipcasting est un procédé très long, on étudie divers manières de préparer la suspension d'argile (ajout de liants, etc...) et on étudie l'influence de ces ajouts sur les propriétés des céramiques (porosité, flexibilité, etc...). On fabrique aussi des pastilles et des barreaux en céramique par compression de la poudre (pour ceux de l'A7 si vous vous souvenez comment on fait les pastilles pour les analyses IR au labo et bien c'est la même manière).Plus d'une heure est passée, il est temps de vider nos moules de la suspension qui ne s'est pas aggloméré et on laisse sécher. Pendant ce temps le prof nous montre une méthode de densification des céramiques : la CIP (Cold Isotropic Pressure). On place nos barreaux de céramique dans des conteneurs et le tout est placé la un bain d'eau dans une machine. Le principe est simple : on place les barreaux dans une cuve remplie d'eau. Tout autour de la cuve il y a des pistons et une pompe qui permettent d'augmenter la pression au sein de l'eau. Ainsi l'eau va pouvoir répartir la pression de manière homogène tout autour des barreaux (de manière isotrope). Déjà quand le prof ouvre la machine il faut tirer un cylindre de sécurité de plus de 5cm de diamètre afin de pouvoir ouvrir le couvercle de la cuve. Pourquoi une telle sécurité ? La pression qu'exerce la machine sur l'eau est de l'ordre de 300MPa (méga-Pascal), sachant que la pression atmosphérique est de l'ordre de 1000 hPa (le fameux hecto-Pascal de Mme Météo) soit 0,1MPa. On voit de la machine exerce donc une pression 3000 fois supérieure à la pression atmosphérique, soit 3000 bar... Pour comparer, même au fond de la faille sous-marine la plus profonde du monde (qui se situe non loin du Japon) la pression n'est pas aussi élevée. Donc on comprend la sécurité : si par malheur ça explose... Vous voyez Tchernobyl ? L'explosion été due à une surpression dans les réacteur donc ça fait des dégâts (certes on peut pas comparer avec l'incident de Tchernobyl).
A 16h il est temps de démouler nos tasses \o/ et là l'atelier poterie commence ! Il est temps de supprimer le surplus d'argile inutile et rendre la tasse "utilisable" (supprimer les angles droits sur les bords etc...) C'est pas mal du tout quand même ! On signe nos tasses pour les reconnaitre plus tard et on les confie au prof pour la suite. Ils vont d'abord sécher à basse température nos tasses pour finir de les sécher (il faut savoir que basse température pour les céramiques c'est de l'ordre de 700 à 900°C), ensuite les enduire de glaze (enduit, vernis en anglais) afin de les rendre plus solide et utilisable et enfin les cuire pour de bon. Normalement dans 2 semaines on devrait avoir nos tasses !
Demain on innove encore : premier TP de Corrosion. Comment est-ce que cela va être ? On verra bien !
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